Le harle bièvre est légèrement plus gros qu’un canard colvert. Il appartient à la famille des « canards denticulés » à cause de son long bec muni de dentelures très adapté à ses habitudes alimentaires. Il se nourrit essentiellement de poissons de taille petite à moyenne (12 à 15 cm de long).
Le harle bièvre n’est présent que dans l’hémisphère nord. En Europe, son aire de reproduction s’étend de manière continue de l’Islande, l’Écosse, la Scandinavie, les Pays baltes et la Russie à la mer d’Okhotsk. Ailleurs, des populations éparses s’étendent de l’est de la France à l’Autriche.
En France, le harle bièvre s’est d’abord implanté comme nicheur sur les rives hautes-savoyardes du lac Léman. Au cours des dernières décennies, l’espèce s’est installée dans l’Ain, la Savoie, le Jura, le Doubs, les Ardennes, peut-être aussi dans le Bas-Rhin. Sur le haut-Rhône, la limite sud se situe à la confluence avec le cours de l’Ain.
En hiver, la répartition est beaucoup plus vaste. L’essentiel des hivernants se concentrent à l’est de la France. Depuis, le 12 décembre, l’espèce est présente sur les étangs de l’Écopôle du Forez. Un individu a d’abord été noté, puis deux.
Actuellement, depuis le 10 janvier, 4 individus sont présents ce qui est rare pour le site (maximum de 5 individus simultanés en 1997).
Le harle bièvre est une espèce protégée et inscrite à l’annexe II de la Directive Oiseaux.